des conséquences du rappel des Toyotas sur l'industrie de la location auto

L'annonce par Toyota du rappel de millions de véhicules pour défauts dans les systèmes d'accélération et de freinage a fait grand bruit. Mais n'a pas trop eu de conséquence pour l'activité des loueurs de voitures, pour la bonne raison que Toyota est relativement peu implantée en Europe et en particulier dans l'hexagone. Mais un coup d'oeil du côté de la presse du Québec, par exemple canoe.ca du 28 janvier permet de mesurer ce qu'il en serait dans le cas contraire ou, plus vraisemblable, si une telle mesure devait toucher un constructeur plus présent dans les agences de location, comme les marques hexagonales ou les marques allemandes (Opel, VW etc), qui rencontrent un grand succès. Au Québec, par contre, comme en Amérique du Nord, les voitures asiatiques ont depuis longtemps relégué les voitures américaines au créneau des routières de luxe et ce sont principalement des asiatiques que l'on croise sur les routes de la Belle Province. Du coup, Toyota qui rappelle ses voitures, ce sont des milliers d'agences qui se trouvent privés d'une part substantielle de leurs véhicules le temps que le rappel s'organise. Une entreprise comme Via route avoue par exemple 20% de Toyota parmi ces véhicules proposés à la location ! 20% de véhicules en moins, même pour quelques semaines, c'est la pénurie de véhicules qui menace à courte échéance ! Or, rien n'indique que les agences de locations seront prioritaires pour la réalisation des travaux. De fait, les négociations sont en cours mais la désorganisation est déjà là... Les conséquences sont les mêmes pour les locations de longue durée, avec ce que cela implique des relations avec les entreprises clientes, qui se voient évidemment proposer un véhicule de remplacement. La galère, quoi, pour les réseaux de location... D'autant plus de raison de se féliciter que le phénomène ait relativement épargné la France. Pour cette fois, en tous cas !