Hertz se connecte à l'auto-partage

Est-ce que vous croyez que c'est parce que j'ai consacré récemment un post complet à une initiative d'Europcar que je me sens obligé d'écrire celui-ci sur un de ses grands concurrents Hertz ? A votre Avis ? Non, c'est parce que je suis tombé sur cette initiative de Hertz de réinventer l'autopartage (les mauvaises langues diront de se l'approprier !) en fondant ConnectbyHertz, un service d'autopartage à l'échelle mondiale. Enfin, mondiale... en commençant par les Etats-Unis (beaucoup d'universités, d'ailleurs), Edmonton au Canada, et Londres, Madrid, Berlin et Paris pour l'Europe. C'est tout pour le moment mais c'est un début. Au programme (pour Paris, donc) : un abonnement de 120€ annuel (60€ pour l'instant dont 30€ remboursés en capacité de location, c'est une affaire !) puis la location coûte 4€ par heure ou 32€ par jour et 35 centimes du kilomètres, carburant et tous frais inclus. A considérer pour de courts déplacements urbains donc, pas pour traverser l'Europe, mais c'est le cas de toutes les offres d'autopartage jusqu'à présent. Comptez un supplément si vous voulez que votre voiture soit 'fun' ou 'chic', les deux autres versions proposées en plus de 'citadine/compacte' de base. A l'inscription, vous recevrez votre carte d'abonnement, magnétique, qui vous permettra de réserver en ligne puis d'aller déverrouiller votre location sur sa place de stationnement. Pour Paris, la système propose 83 véhicules présents sur 65 parkings.Comme vous voyez, nous avons là la force de frappe d'un grand groupe autour d'une idée, celle de l'autopartage, pour l'instant défendue par des petites associations novatrices et décidées, comme caisse commune, le pionnier historique parisien. Et tout cela sans parler de l'arrivée prochaine du mastodonte Autolib', sur un système il est vrai un peu différent (du 'one way' et non du 'two ways'). Quel sera votre camp ? A vous de choisir, en tous cas si vous êtes parisien et motivé par l'autopartage. Mais est-ce donc le sort général des petits pionniers de se faire concurrencer sur le terrain qu'ils ont défriché par les mastodontes de l'industrie lourde ?