'La location de véhicules est devenue, en cette période de crise, plus lucrative que le commerce de voiture, à telle enseigne que certains importateurs se sont reconvertis dans cette activité. '. Constat surprenant, que développe abidjan.net du 3 novembre. Mais constat logique après tout : la crise est passée ici comme ailleurs et a entamé le pouvoir d'achat des ivoiriens. Dès lors, plus de véhicule, sauf si c'est indispensable. Et ça l'est lors des grandes occasions de la vie : mariages, fêtes, baptêmes, vacances... Ca l'est aussi pour les touristes de passage ou les ivoiriens de la diaspora qui viennent en vacances au pays.Parrallèle intéressant : si on inspecte le marché de l'achat et de la location de voitures par les entreprises en France, le phénomène est exactement le même. Les entreprises raisonnent comme des ivoiriens ! Chez nous, la baisse de l'achat de voitures par des entreprises a été importante mais la location à leur destination se porte bien. Il faut bien se procurer d'un côté les véhicules qu'on n'achète pas de l'autre ! Et les constructeurs (General Motors aux Etats-Unis est un bon exemple) ouvrent ou rouvrent leurs filiales locations longue durée pour profiter de la manne. Le même principe des vases communicants qui reversent sur la location ce que la vente perd par ailleurs joue aussi sous nos latitudes. Finalement, vus du marché automobile, l'Afrique, l'Europe et les Etats-Unis sont bien plus proches qu'on ne croit !