Mer et montagne en Slovénie
Mer ou montagne, pourquoi choisir?Au moment où il écrit ces lignes, l'auteur est assis à la terrasse d'un hôtel perdu à Jeziersko, en Slovénie, à quelques kilomètres de route en lacet de l'Autriche. Si l'alcool de myrtille rend les confidences aisées et dénoue étonnamment les langues le soir, il les fatigue pas mal le matin et mes doigts glissent pesamment sur le clavier. Quelques impressions de la discussion de la veille avec l'hôtelier, par ailleurs guide de haute-montagne et spécialiste d'escalade sur glace et de via ferrata, me reviennent quand même : nous louions à grandes libations la proximité de la montagne et de la mer en Slovénie. 2 millions d'habitants dans un carré de 250 kms sur 150 (à titre de comparaison, Paris c'est un peu plus d'habitant mais dans un ovale de 12 kms sur 8 !, ça serre), ça vous met le mont Triklav (le sommet du pays, avec ses 2800m) à deux heures de voiture des plages méditerranéennes de Piran ou de Portoroz. Et Lubljana, la capitale, son aéroport et ses agences de location à égale distance de l'un et des autres. Alors pourquoi ne pas prendre son billet aller-retour pour Lubljanja, son sac à dos et/ou son maillot de bain et venir passer un week-end ou une semaine en Slovénie? Un jour la mer, un jour la montagne et tout le monde est content...A condition toutefois de savoir baragouiner, à défaut de Slovène - à l'impossible nul n'est connu et je paie un bon verre de Teran au premier qui a eu l'occasion de faire slovène en deuxième ou troisième langue au lycée - l'anglais, l'allemand ou l'italien. Car ce sont les quatre langues dans lesquelles tout est rédigé, des panneaux explicatifs aux brochures. Et par voie de cause ou de conséquence, ce sont les langues des principaux touristes de Slovénie. Promis, le prochain post je vous l'écris bien en français, mais en direct d'une plage de l'Adriatique, je vous dois bien ça.