Lorsqu'on évoque l'autopartage, tout le monde pense à autolib', le projet parisien de développement d'une offre de véhicules électriques en libre-service préparé par la Ville de Paris, alliée à l'occasion à un grand nombre de collectivités publiques dans un syndicat mixte du même nom. Alors ici nous aimons bien de temps en temps vous donner des nouvelles de ce grand projet, que certains disent pharaonique et que le maire de Paris juge emblématique pour son second mandat. Nous le ferons cette fois-ci avec le Figaro du 19 avril qui s'intéressent aux intérêts croisés d'Autolib' et des sociétés de location de voitures qui souhaitent s'investir dans le projet. Car Autolib' n'est pour l'instant qu'un syndicat mixte, une enveloppe financière et un cahier des charge. De l'autre côté, des consortiums (des ententes d'entreprises différentes) se réalisent pour relever le défi que représente la cahier des charges et proposer leur copie, qui devra résoudre les différents points litigieux pour l'instant : comment produire suffisamment de voitures dans un délai raisonnable ? Comment éviter le vandalisme ou le vol et le trafic des batteries des véhicules ? Comment répartir les voitures dans les différentes stations sans utiliser de camions qui ruineraient l'aspect écologique du projet ? Pour l'instant aucun projet fiable n'a été révélé, malgré l'aide précieuse que représentent les expériences étrangères comparables, aux Etats-Unis et en Suisse. Est-il seulement relevable ? La mairie de Paris croit dur comme fer que oui. Le Figaro, mais c'est le jeu des oppositions politiques, a l'air plus réservé. L'avenir dira lequel des deux avait raison.