Voir Venise, Florence, Naples, Rome et mourir... Voici un programme intéressant. Mais voir Florence et se faire assommer de deux amendes de 100 € chacune, voici qui est moins romantique et grandiose. C'est pourtant la mésaventure arrivée à un visiteur québécois et relayée par Cyberpresse.ca du 24 août. Vous savez mon attachement pour la presse québécoise, qui aborde souvent les problèmes de manière inattendue par rapport à sa consoeur française. Peut-être est-ce une conséquence de la civilisation automobile nord-américaine, mais le chroniqueur s'offusque ici de la recrudescence des centre-villes à circulation limitée et, surtout, de l'absence relative de signalement de ces zones. Conséquence, notre brave québécois est passé par deux fois devant une caméra-releveuse de plaques d'immatriculations, qui a transmis à la Police les coordonnées de la voiture, qui a enquêté auprès de la société de location, qui a dénoncé notre infortuné visiteur, non sans lui prélever 30 € à chaque fois qu'elle accomplissait son devoir d'informateur. Résultat : 260 € la balade au centre-ville de Florence, ce qui, même pour une aussi belle cité, est assez cher payé. Et aucun recours n'est possible, la municipalité ayant la possibilité d'astreindre la société de location de prélever la somme sur la carte bleue du client, avec bien évidemment une petite commission au profit de celle-ci pour la peine...Conclusion : méfiez-vous des centre-villes, surtout s'ils sont désertés par les voitures alors qu'à deux rues de là les encombrements font rage. Surveillez les discrets panneaux 'zona Trafficato limitato' qui seraient votre arrêt de contravention certaine. Mieux encore : informez-vous sur les zones à éviter. Ou louez une vespa (à condition d'avoir le coeur bien accroché !). Et surtout laissez la voiture à l'extérieur du centre historique et réservez-là pour les indispensables promenades dans la magnifique Toscane environnante...